Leçon de cinéma par Stéphane Le Roux
___Dans l’intimité de la salle Molière au Grand Logis, Stéphane Le Roux, docteur en cinéma d’animation Japonaise a aujourd’hui rendu hommage à Isao Takahata et Hayao Miyazaki grâce à une analyse précise de quelques extrais du film Horus Prince du Soleil.
Il a explicitement démontré la différence entre ce cinéma de Takahata et le dessin animé de Walt Disney avec comme principal exemple Blanche Neige et les sept nains, au lieu de rentrer symboliquement dans un conte pour ouvrir le film, Isao Takahata va ouvrir Horus directement sur une action du personnage principal. Cela va aussi donner la sensation que les personnages ont vécu avant, comme si ce monde était réel.
__Le réalisateur, inspiré par les plus grands comme Orson Welles et son intrigue du «Rosebud » dans Citizen Kane, va essayer de reproduire la sensation porté par les travellings et les panoramiques dans le cinéma traditionnel pour donner un comportement physique aux personnages.
__Takahata va aussi jouer avec la 3 dimension, il va bousculer les codes des classiques de Disney. Les personnages au lieu d’être centré dans le plan vont pouvoir y entrer avec un effet de hors-champs. Miyazaki parlera alors de «Jitsuzaikan » (sentiment d’existence) et de «Rinjokan » (impression d’être sur place).
__Stéphane Le Roux nous a alors bien montré le renouveau du dessin animé de Takahata et Miyazaki. Takahata met fin à la distance entre spectateurs et personnages qu’on retrouve dans les Walt Disney et aux « Il était une fois ». Il anime son personnage de façon très fictionnelle, on indique plus aux spectateurs où regarder mais le spectateur se retrouve plongé dans l’action avec Horus, Takahata créera même des «ellipses à compréhension retardé » pour que le spectateur soit forcé à comprendre de lui-même.
Ces 90 minutes de leçon de cinéma, nous ont permis de nous enrichir cinématographiquement et d’acquérir de nouvelles connaissances sur les films d’animations. D’ailleurs, nous n’aurions pas refusé quelques minutes de plus.
Il a explicitement démontré la différence entre ce cinéma de Takahata et le dessin animé de Walt Disney avec comme principal exemple Blanche Neige et les sept nains, au lieu de rentrer symboliquement dans un conte pour ouvrir le film, Isao Takahata va ouvrir Horus directement sur une action du personnage principal. Cela va aussi donner la sensation que les personnages ont vécu avant, comme si ce monde était réel.
__Le réalisateur, inspiré par les plus grands comme Orson Welles et son intrigue du «Rosebud » dans Citizen Kane, va essayer de reproduire la sensation porté par les travellings et les panoramiques dans le cinéma traditionnel pour donner un comportement physique aux personnages.
__Takahata va aussi jouer avec la 3 dimension, il va bousculer les codes des classiques de Disney. Les personnages au lieu d’être centré dans le plan vont pouvoir y entrer avec un effet de hors-champs. Miyazaki parlera alors de «Jitsuzaikan » (sentiment d’existence) et de «Rinjokan » (impression d’être sur place).
__Stéphane Le Roux nous a alors bien montré le renouveau du dessin animé de Takahata et Miyazaki. Takahata met fin à la distance entre spectateurs et personnages qu’on retrouve dans les Walt Disney et aux « Il était une fois ». Il anime son personnage de façon très fictionnelle, on indique plus aux spectateurs où regarder mais le spectateur se retrouve plongé dans l’action avec Horus, Takahata créera même des «ellipses à compréhension retardé » pour que le spectateur soit forcé à comprendre de lui-même.
Ces 90 minutes de leçon de cinéma, nous ont permis de nous enrichir cinématographiquement et d’acquérir de nouvelles connaissances sur les films d’animations. D’ailleurs, nous n’aurions pas refusé quelques minutes de plus.
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Chloé
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